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pourquoi être heureux

L'avis d'Anouk :

"Pourquoi être heureux quand on peut être normal?", demandait à sa fille la mère adoptive de Jeanette Winterson. Pentecôtiste fervente, dépressive, persuadée d'avoir choisi le mauvais berceau lors de l'adoption de Jeanette, la mère fait figure d'un ogre sorti des plus noirs cauchemars. Grandir avec (ou plutôt contre) cette mère sinistre n'a pourtant pas empêché que Jeanette Winterson trouve son propre chemin. Elle le fait dans la souffrance, avec des détours hasardeux, mais guidée par une énergie et une confiance inébranlables.

Jalonné de lectures, de rencontres, de filles aimées, le livre de Jeanette Winterson reflète un parcours intellectuel et humain hors du commun. La romancière déjoue tous les clichés pour faire revivre la petite fille et l'adolescente qu'elle a été. L'émotion est partout présente, mais l'ironie, la générosité et la fantaisie de Jeanette Winterson la tiennent loin du pathos.

Lumineux, féroce, engagé, redoutablement intelligent : "Pourquoi être heureux..." compte parmi les lectures qu'on n'oublie pas.

Traduit de l'anglais par Céline Leroy

L'Olivier, 21 euros

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corps trangers

L'avis de l'Editeur :

1952. Doris « Do » Nightingale est chargée par son frère Marvin de retrouver son neveu. Do découvre que le jeune Julian mène la vie de bohème à Paris. Il essaie d’être artiste et vit avec une Roumaine en exil dans un appartement luxueux qu’ils ne paient pas… La sœur de Julian, Iris, les rejoint : elle aussi cherche à fuir le destin trop étriqué qui l’attend en Amérique. Mais le Paris idyllique n’est qu’une légende et les trois idéalistes doivent affronter la réalité. Personnages sans ancrage, corps étrangers à tout ce qui les entoure, ils finiront par retourner aux États-Unis.

Ce livre de l’auteur d’ Un monde vacillant n’est pas seulement une réécriture moderne des Ambassadeurs de Henry James. Il en est le négatif photographique. Car l’Europe qu’elle décrit est celle des années 50. Alors que l’Amérique triomphe, les deux guerres mondiales ont laissé des traces et le « vieux continent » s’apprête à aller d’une grande désillusion idéologique à l’autre.

Dans Corps étrangers, Cynthia Ozick réaffirme les grands thèmes qui traversent son œuvre – la tentation de la fuite hors du réel, le déracinement historique et intime, le spectre de la folie créatrice –, et impose sa puissance romanesque hors du commun.

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Agnès Desarthe

Editions de l'Olivier, 23 €

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sur les jantes

 

L'avis d'Adrien :

Les mille personnages secondaires déjantés offriraient autant d'histoires. Mais c'est avant tout celle d'un homme, condamné à sa propre solitude, embarqué dans une voiture qui roule et se déglingue de plus en plus avec, pour destination finale, la casse.
Berl Pickett, mère pentecôtiste, père vétéran de la Seconde Guerre mondiale, est médecin dans une petite ville du Montana, avec ce que cela comporte de ragots et de petites et grandes hypocrisies. Accusé d'homicide involontaire, Berl nous retrace sa vie afin de voir comment il en est arrivé là. Ne vous y trompez pas , l'humour est à chaque page et la comédie dramatique de Berl nous fera arriver sur les jantes à une fin des plus heureuses.

Traduit de l'américain par Marc Amfreville

Bourgois, 23 €

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