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Catharina Valckx
Carlo
Ecole des Loisirs - Coll. Mouche
8,70 €
L'avis de Régis :
Quand Gnouf le cochon rencontre Carlo le canard, il décide tout de suite qu'il sera le personnage principal idéal pour son histoire. Il en a le physique, c'est certain! Pour que Carlo soit ce héros, il lui faut une aventure incroyable et palpitante afin de captiver le lecteur! Et c'est parti... Le beau Carlo, aidé de Lottie la grenouille, vole au secours de Jacquette. L'artiste-biquette se désespère de ne pas trouver amateur pour ses tableaux. Elle aimerait tant en vendre un! Lottie et Carlo vont relever le défi!
Quelle joie de retrouver l'univers de Catharina Valckx, toujours aussi drôle, inventif, lumineux! À lire sans modération!
L'avis d'Adrien :
Ce premier roman abouti, selon les dires mêmes de Perec, vit son manuscrit refusé, perdu, retrouvé, et enfin édité, trente ans pile après la mort de l'auteur. Inégal mais prometteur de beaux jours, brassant bien des marottes du futur OuLiPien, ce véritable polar tient plus du sombre monologue de Un homme qui dort que de la fantaisie mélancolique propre à Perec.
Nous suivons le faussaire Gaspard Winckler, qui, voulant échapper à ses douze années de vie par procuration, tue son commanditaire. Entre le faux et le vrai, Winckler a cherché une échappatoire à sa vie en mettant un terme à celle d'un autre.
Maladroit, Le Condottière reste un document passionnant sur l'oeuvre à venir.
Seuil, 17,20 €
L'avis de l'Editeur :
1952. Doris « Do » Nightingale est chargée par son frère Marvin de retrouver son neveu. Do découvre que le jeune Julian mène la vie de bohème à Paris. Il essaie d’être artiste et vit avec une Roumaine en exil dans un appartement luxueux qu’ils ne paient pas… La sœur de Julian, Iris, les rejoint : elle aussi cherche à fuir le destin trop étriqué qui l’attend en Amérique. Mais le Paris idyllique n’est qu’une légende et les trois idéalistes doivent affronter la réalité. Personnages sans ancrage, corps étrangers à tout ce qui les entoure, ils finiront par retourner aux États-Unis.
Ce livre de l’auteur d’ Un monde vacillant n’est pas seulement une réécriture moderne des Ambassadeurs de Henry James. Il en est le négatif photographique. Car l’Europe qu’elle décrit est celle des années 50. Alors que l’Amérique triomphe, les deux guerres mondiales ont laissé des traces et le « vieux continent » s’apprête à aller d’une grande désillusion idéologique à l’autre.
Dans Corps étrangers, Cynthia Ozick réaffirme les grands thèmes qui traversent son œuvre – la tentation de la fuite hors du réel, le déracinement historique et intime, le spectre de la folie créatrice –, et impose sa puissance romanesque hors du commun.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Agnès Desarthe
Editions de l'Olivier, 23 €
L'avis d'Adrien :
Après son premier roman, Les Assoiffées (Points), le Belge Bernard Quiriny revient à son genre de prédilection, la nouvelle.
Aux côtés de dix descriptions de villes imaginaires, l'inénarrable Pierre Gould - héros récurrent depuis le premier recueil L'angoisse de la première phrase (Points) - présente sa bibliothèque. Nous y découvrons entre autres, des livres continuant à s'écrire après la mort de leur auteur, des livres soporifiques, la première page étant alors la seule lue, des livres s'évaporant littéralement, éliminant les lourdeurs stylistiques, le livre ultime ne contenant alors aucun mot.
Passant d'une loufoquerie légère à une anticipation flippante, les mondes parallèles de Bernard Quiriny nous offrent un regard décalé sur la folie du monde et des hommes. Savoureux.
Seuil, 17,20 €
L'avis d'Anouk :
Souvent les histoires de meurtre éclairent au plus juste une société. Ce n'est pas ce livre qui nous fera changer d'avis : sa lecture plonge dans l'Angleterre victorienne avec un effet de réalité qu'aucun travail d'historien ne pourrait égaler.
1864. Le banquier Thomas Briggs est assassiné dans un train. Les plus brillants enquêteurs de Scotland Yard tentent de résoudre l'affaire, et la presse à sensation s'en empare avec délice. De Londres à New York, le meurtre de Mr Briggs convoque tous les ingrédients de la modernité (le train, la vitesse, labanque) et est le révélateur d'un monde qui a perdu son innocence.
Inspirée d'un fait divers réel, Kate Colquhoun signe un roman historique à l'érudition vertigineuse et au suspense savoureux.
Traduit de l'anglais par Christine Laferrière
Bourgois, 25 €