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prix oedipeComme les années précédentes, nous vous proposons de devenir juré de la huitième édition du prix Œdipe des Libraires 2017. Comment? Entre le 4 mars et le 8 avril, remplissez un bulletin de vote que vous trouverez à la librairie et déposez-le dans l’urne de la librairie. Vous pouvez également voter sur le site oedipe.org en vous inscrivant préalablement sur le carnet d’adresses.

 

Le site Œdipe retient un certain nombre d’ouvrages publiés par des psychanalystes au cours de l'année 2016. Parmi cette première liste chaque librairie participante sélectionne trois ouvrages. Les cinq livres les plus souvent cités sont alors proposés au vote des lecteurs dans ces librairies.

 

À l’issue de ce vote le lauréat sera désigné.

 

Un tirage au sort sera effectué parmi les bulletins déposés dans les librairies. Les gagnants recevront un ouvrage de psychanalyse paru en 2016.

 

Les livres sélectionnés cette année sont:

 

"Les passions vides. Chutes et dérives adolescentes contemporaines" de Michèle Benhaïm (éditions Érès)

 

"Un furieux désir de sacrifice: le surmusulman" de Fehti Benslama (éditions du Seuil);

 

"Le cas Paramord. Obsession et contraite psychique aujourd'hui" de Pierre-Henri Castel (éditions Ithaque);

 

"Dérives adolescentes: de la délinquance au djihadisme" de Danièle Epstein (éditions Érès);

 

"Le complexe de Caïn. Terrorisme, haine de l'autre et rivalité fraternelle" de Gérard Haddad (éditions Premier Parallèle).

 

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david vannNous sommes heureux de vous présenter notre programme de rencontres pour ce printemps.

Assurément, beaucoup de beaux moments à partager!

- le mardi 21 mars à 19 heures, en avant-goût au Festival Passaporta qui aura lieu à Bruxelles les 25 et 26 mars, nous vous proposons un atelier de lecture autour d'un premier roman passionnant, "Désorientale"

desorientale - djavadiEn prélude au Festival Passa Porta qui a lieu à Bruxelles les 25 et 26 mars, nous vous proposons ce mardi 21 mars à 19 heures un atelier de lecture autour d'un premier roman passionnant, "Désorientale"

desorientale - djavadiL'avis d'Anouk:

Il est rare de lire un premier roman d'une telle intensité. Avec "Désorientale", Négar Djavadi réussit son entrée dans le monde de la littérature de façon vraiment époustouflante.

Son héroïne Kimiâ Sadr, fille d'une famille iranienne francophile et communiste, nous embarque dans un monologue qui revisite rien moins que l'histoire de l'Iran et celle de sa famille. Kimiâ hérite de sa grand-mère, née au début du 20e siècle dans un harem et morte le matin de sa propre naissance, outre une troublante ressemblance physique qui laisse sans voix les innombrables frères et soeurs de la défunte, un courage, une ténacité, une liberté inentamables. Curieuse et chahuteuse, elle tisse sous nos yeux la mémoire familiale, ses heures de gloire et ses tragédies, ses approximations, ses fabulations, ses béances. La puissance de narration de cette Shéhérazade rock laisse pantois, et l'on ne peut qu'être ébloui par son sens de la digression, du détail piquant, des accélérations vertigineuses et des moments suspendus.

Puis vient la Face B, aussi sensible et intime que la Face A était épique et tragique. À la geste des Sadr suit le portrait subtil de Kimiâ, déchirée par l'exil et l'errance qu'il impose entre deux pays, deux langues, deux cultures. Kimiâ forte et si fragile, intelligente et rebelle, Kimiâ sans boussole, sauvée par la musique, sa vraie patrie, et par l'amour bien sûr qu'elle trouve dans les bras d'une bassiste flamande. Si la Face A de "Désorientale" transporte, sa Face B étreint avec autant de puissance. Presque mère après le laborieux parcours des PMA, Kimiâ arrive à l'heure où il faut faire la paix avec soi-même et le passé.

On croise dans ce livre épatant quelques personnages dont il est certain qu'on ne les oubliera jamais, tel cet Oncle Numéro 2, sa machine à coudre et ses secrets soigneusement gardés. Et puis Sara et Darius, parents de Kimiâ, éperdus d'amour et de liberté, fin lettrés, opposants vigoureux à tous les régimes qui se succèdent. Pour eux engagement politique et littérature sont une seule et même porte vers la vie libre et debout. Leur fille ne déméritera pas.

Flamboyante et ambitieuse, Négar Djavadi tient toutes les promesses que l'on sent en germe dès les premières pages de "Désorientale". Et tout cela avec un humour, une tendresse, une générosité qui font de la lecture de son roman une bulle de bonheur parfait.

btn commandeLiana Levi, 22 €

 

 


>>> Rendez-vous le 21 mars à 19 heures à la librairie pour un atelier de lecture autour de "Désorientale", organisé dans le cadre du Festival Passa Porta.

>>> Meilleur premier roman de 2016 selon le Magazine Lire, Prix du Style 2016, Prix des librairies Folie d'encre et L'Autre Monde, Prix Première des auditeurs de la RTBF

 

desorientale - djavadiL'avis d'Anouk:

Il est rare de lire un premier roman d'une telle intensité. Avec "Désorientale", Négar Djavadi réussit son entrée dans le monde de la littérature de façon vraiment époustouflante.

Son héroïne Kimiâ Sadr, fille d'une famille iranienne francophile et communiste, nous embarque dans un monologue qui revisite rien moins que l'histoire de l'Iran et celle de sa famille. Kimiâ hérite de sa grand-mère, née au début du 20e siècle dans un harem et morte le matin de sa propre naissance, outre une troublante ressemblance physique qui laisse sans voix les innombrables frères et soeurs de la défunte, un courage, une ténacité, une liberté inentamables. Curieuse et chahuteuse, elle tisse sous nos yeux la mémoire familiale, ses heures de gloire et ses tragédies, ses approximations, ses fabulations, ses béances. La puissance de narration de cette Shéhérazade rock laisse pantois, et l'on ne peut qu'être ébloui par son sens de la digression, du détail piquant, des accélérations vertigineuses et des moments suspendus.

Puis vient la Face B, aussi sensible et intime que la Face A était épique et tragique. À la geste des Sadr suit le portrait subtil de Kimiâ, déchirée par l'exil et l'errance qu'il impose entre deux pays, deux langues, deux cultures. Kimiâ forte et si fragile, intelligente et rebelle, Kimiâ sans boussole, sauvée par la musique, sa vraie patrie, et par l'amour bien sûr qu'elle trouve dans les bras d'une bassiste flamande. Si la Face A de "Désorientale" transporte, sa Face B étreint avec autant de puissance. Presque mère après le laborieux parcours des PMA, Kimiâ arrive à l'heure où il faut faire la paix avec soi-même et le passé.

On croise dans ce livre épatant quelques personnages dont il est certain qu'on ne les oubliera jamais, tel cet Oncle Numéro 2, sa machine à coudre et ses secrets soigneusement gardés. Et puis Sara et Darius, parents de Kimiâ, éperdus d'amour et de liberté, fin lettrés, opposants vigoureux à tous les régimes qui se succèdent. Pour eux engagement politique et littérature sont une seule et même porte vers la vie libre et debout. Leur fille ne déméritera pas.

Flamboyante et ambitieuse, Négar Djavadi tient toutes les promesses que l'on sent en germe dès les premières pages de "Désorientale". Et tout cela avec un humour, une tendresse, une générosité qui font de la lecture de son roman une bulle de bonheur parfait.

Liana Levi, 22 €btn commande


>>> Rendez-vous le 21 mars à 19 heures à la librairie pour un atelier de lecture autour de "Désorientale", organisé dans le cadre du Festival Passa Porta.

>>> Meilleur premier roman de 2016 selon le Magazine Lire, Prix du Style 2016, Prix des librairies Folie d'encre et L'Autre Monde, Prix Première des auditeurs de la RTBF