Deuxième tome des aventures et mésaventures de Megg, la sorcière, Mogg, son amant-chat et Owl, leur colocataire et souffre-douleur hibou où l’on va plus loin encore dans l’ennui et la décadence de ce trio marginal.
On se marre de leurs trips hallucinés, de leurs farces au goût douteux, de leurs petits larcins, de leur quotidien jusqu’à ce qu’arrive la nausée. Le malaise est palpable par le contraste créé entre le caractère enfantin des personnages et le sombre de leur déchéance. Ca laisse en bouche un arrière-goût de bile et on ne sait si c’est parce qu’on a trop ri de leur bêtise ou été frappé par la vacuité de leur vie, reflet noir de la société. Le premier tome s’appelle Maximal Spleen, celui-ci qui vient de sortir dans une toujours impeccable mise en page des éditions Misma, Magical Ecstasy Trip. Fume, c’est de la bonne !