Son livre est un de nos éblouissements de la rentrée. Aussi sommes-nous très heureux de vous inviter à rencontrer Polina Panassenko le mercredi 19 octobre à 19h30 à l'occasion de la parution de Tenir sa langue (Éditions de l'Olivier).

Polina Panassenko est née à Moscou peu avant l'implosion de l'Union Soviétique. Quelques années plus tard, ses parents s'installent en France et Polina devient Pauline. Lorsqu'à l'âge adulte elle souhaite retrouver, sur ses papiers officiels, son prénom de Polina, l’État l'en empêche: refuser un prénom français, c’est manquer son intégration — inacceptable!

Tel est le point de départ de Tenir sa langue: explorer le gouffre autour duquel s’organise une vie prise entre deux prénoms, deux pays, deux langues.

De cette histoire si personnelle, Polina Panassenko tire un roman virevoltant, plein de rage et d’émotion, d’une drôlerie sans pareille. Avec les yeux de la toute petite fille qu’elle était alors, elle raconte le dépaysement: tout ce qu'il faut laisser derrière soi, et puis l'étrangeté de la nouvelle vie dans un pays dont on ne possède ni les mots ni les codes.

Tenir sa langue est un roman d'exil et de vie, où pulsent une inventivité et une énergie frondeuses. Dans les pas de Polina, on saute joyeusement par-delà les frontières et les assignations. Entre les souvenirs russes, l'enfance à Saint-Etienne, la vie adulte en banlieue parisienne, elle reste la fille malicieuse, sur le qui-vive, en colère contre la bêtise et l'injustice. Avec elle on connaît les triomphes et les défaites, les pertes suffocantes, l'amour d'une famille inoubliable. On lit rarement un premier roman aussi abouti!

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